dimanche 24 juillet 2011

Santa Gadea : Un désert au bout des doigts

Adieu !

Un petit post pour donner mes impressions sur Santa Gadea, après 2 jours avec Daniel et Marine à se faire transpercer les chevilles par ces putains de buissons cantabricains.
D'abord le parking, toujours aussi surprenant : impossible de se convaincre qu'il y a autant de blocs que ça quand on regarde vers les secteurs depuis la voiture, la preuve en image (nocturne).

La frayeur ne dure pas : à peine la barrière passée, le secteur Mordor (en bas à droite) se laisse apercevoir, avec pas mal de lignes exigeantes, à doigts, à plats, hautes. La classe, mais il vaut mieux être prêt à se prendre quelque buts si on commence par là. On a compris (un peu trop tard) qu'il y avait des secteurs plus approprié pour se faire au style de grimpe du coin.
Daniel torche quand même une ligne qu'il avait bataillé lors de son dernier déplacement : el Angel, 6c+, méga classique, et qui est un bon exemple des cotations serrées du coin : rien à envier au Latse ou à Bleau...A ne pas louper également, un bloc avec une fissure en 6c (hum hum...), et un 7a bien morpho à coté.

Après 4 heure à cuire au soleil, avec plein d'humidité, plus de peau, etc, une sieste bien méritée en haut du secteur Ladera (au dessous du parking à gauche), sous un toit ou Marine gardera le rythme en faisant des traversées, pendant que Daniel se gratte le nombril sous une fissure en 6c, mais qui doit bien sortir à 8m de haut. Faudra revenir avec quelques pads de plus....

L'après midi se déroule lasai à Ladera, à faire des jolies dalles bien hautes et faciles, pour délayer, puis cagnas au bar, cartes, fléchettes et dodo.
Le lendemain, direction le secteur Del Medio, avec quelques lignes très hautes et très classe (Daniel nous sort au flash un 6b+ ou nous avons été très heureux de ne pas avoir à le parer), et surtout la Zona Cero, qui est surement le secteur le plus abordable, concentré et original que nous avons vu. Les blocs sont de très grande classe, avec des problèmes géniaux. De quoi occuper un weekend à l'aise, avec de l'ombre, du soleil, de la dalle, des dévers, bref, tout ce qu'il faut. Mention spéciale à un bloc dans le 6, tout en plat et adhérence : les mouvs les plus pur que j'ai jamais fait, il aura fallut que je le refasse 4 fois pour me calmer un peu.
Malgré la grosse fatigue, la peau prête à se mettre au chômage, une énorme motive reviens et les plus belles croix du séjour vont tomber, avec du 7a flash, et du 7a pas flash aussi. A la fin, Daniel était tellement content qu'il ne touchais plus terre.

Et bien sûr, la vidéo !


Adish,

Clem.